Un évènement inédit dans l'histoire vient de se produire : 195 pays viennent de se mettre d'accord sur un texte ambitieux pour donner un meilleur avenir à ceux qui après nous viendront, que celui qu'on leur préparerait par l'inaction.
Nous vivons ces jours-ci en France des temps moroses : actes terroristes sanguinaires et aveugles, puis politique de discrimination sociale soutenue dans les urnes par un tiers des votants aux Régionales. Aussi, je ne résiste pas au plaisir
de relayer les images d'une salle multicolore représentative de notre jardin planétaire, debout pour applaudir leur production collective : un accord politique universel porteur d'espérance.
Les débats vont maintenant porter sur la confirmation des engagements de chaque État et leur mise en œuvre effective. Mais avant de passer à cette étape essentielle, prenons acte de ce bel exemple : il montre que les conflits d'intérêts n'empêchent pas de chercher et trouver des compromis ; au contraire, il y invite car c'est dans ce cas qu'ils sont les plus utiles, Comme l'a souligné avec justesse le Président de la COP 21, Laurent Fabius : " le compromis implique par nature de renoncer à ce qui est idéal pour chacun".
Félicitations donc pour ce dialogue planétaire réussi, conduit avec méthode et persévérance jusqu'à son terme.
Paris, le samedi 12 décembre 2015