Une philosophie du travail mal menée
Il est rare qu’un auteur soit en même temps son critique le plus sévère. C’est pourtant l'exploit que réalise François Dagognet dans son dernier ouvrage, Philosophie du travail (Editions Les Belles Lettres, 2013) lorsqu’il explique par exemple qu’il entreprend de « répondre à une possible objection selon laquelle nous donnons dans des analyses hétéroclites » (p 99) ou encore lorsqu’il reconnait que « nous ne cesserons pas de nous heurter à des questions qui nous laissent perplexes et que nous ne savons pas résoudre » (p 19).
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