Hegel

Histoire du travail, Le travail contre nature

Le voyage en Égypte ancienne, antidote contre l’obsolescence programmée

Pendant les quelques jours passés au Caire, en mars dernier, que j’ai consacrés à admirer les œuvres que nous y a laissées l’Egypte ancienne, j’ai été à nouveau saisi, comme je l’avais été lors d’un voyage précédent à Louqsor, par le contraste entre leur désir d’éternité et notre adoration de l’éphémère. C’est sans doute là que peut le mieux s’appliquer la distinction que proposait Hannah Arendt dans Condition de l’homme moderne [1], entre d’un côté l’œuvre (faber), l’activité par laquelle nous fabriquons nos objets durables et de l’autre le travail (labor), qui est celle qui permet de nourrir le processus biologique de l’homme et ne laisse rien derrière lui. Nous ne serions ainsi que de pauvres travailleurs et les Egyptiens de l’antiquité, des ouvriers.

Nouvelles réflexions

Passer par le travail pour penser l’écologie politique

J’ai présenté en juin dernier une communication au Colloque « Penser l’écologie politique » qui était organisé par l’Université Paris VII. Je cherchais à éclairer des débats d’écologie politique à partir de quelques clarifications conceptuelles et épistémologiques sur le travail et, se faisant, à favoriser le dialogue entre ces nombreux experts du travail – que ce soit des acteurs comme les syndicalistes ou des observateurs comme les chercheurs en sciences sociales – qui ne pensent qu’à ses effets sociaux et ces écologistes qui souvent en ignorent les réalités.

La voici reproduite ci-dessous.

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