nature

Actualité, Covid 19

Portrait du Covid 19 en leçon de vie sauvage

Le 28 avril dernier, le Premier Ministre, Edouard Philippe, dans sa présentation de la « stratégie nationale de déconfinement » devant le Parlement, a déclaré qu’il fallait « apprendre à vivre avec le Covid-19 et apprendre à nous en protéger ». C’était une assertion pleine de bon sens puisque nous ne disposons pas, et peut-être pour longtemps, de vaccins et de traitements de nature à juguler l’épidémie. Celle-ci joue, depuis plusieurs mois, le rôle inattendu de révélateur autant de ce que nous demeurons que de ce que nous sommes devenus. Depuis que le coronavirus est apparu en Chine puis s’est propagé à la planète entière, nous ne cessons d’apprendre, d’être à l’école de la vie, naturelle et sociale.

Nouvelles réflexions

La nature escamotée du travail : le cas Marx


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Karl Marx ayant fait du « développement des forces productives » le vecteur de l’histoire des hommes, la raison majeure pour laquelle il est aujourd'hui difficile de s’appuyer sur ses réflexions pour penser une économie soutenable semble toute trouvée. Et pourtant, il en existe une autre, finalement plus importante, que nous allons développer également ici, à savoir la scission qu’il opère entre travail concret et travail abstrait, chassant la nature de ce dernier alors qu’il la pense indissociable du premier.

Une philosophie de l’histoire invalidée ?

Mais regardons d’abord ce qu’il en est de cette tendance de fond, inexorable – on dirait aujourd’hui « fatale » – qui animerait les sociétés, en partant de cette citation devenu canonique pour le marxisme léninisme :

 

Lectures

Le tour du monde de l’idée de nature


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Que deviennent les grandes notions forgées en occident lorsqu’elles sont introduites dans des langues qui ont été longtemps étrangères à son histoire ? Le Tour du monde des concepts contribue à répondre à cette question de manière très concrète, en examinant comment, dans 9 langues, 9 mots[1] représentatifs de ces notions ont été traduits – Si « travail » ne figure pas dans cette liste, c’est en revanche le cas de « nature », qui entretient par définition un rapport étroit avec lui. Partons donc en voyage, sémantique et culturel, pour mieux connaitre les couleurs qu’elle prend sur différentes terres. Mais prudence. Commençons, avant d’aller voir ailleurs, par s’assurer de ce que « nature » signifie pour nous[2].

Le travail contre nature

Lexique [« Le travail contre nature »]

Ce lexique a pour ambition première d’avertir le lecteur de significations particulières données à des mots du langage commun [un seul est un néologisme] et lui permettre de retrouver l’endroit où ils apparaissent avec leur définition. Mais il peut aussi servir à prendre une vue rapide d’ensemble de la discussion et des thèses débattues dans l’ouvrage : Le travail contre nature.  

Lorsque, dans cette liste, des mots sont suivis de (N), cela signifie qu'ils ne figurent pas dans Le travail contre nature, mais qu'ils ont été ajoutés ultérieurement, à l'occasion d'un nouvel article.

Le travail contre nature

Que serait une politique écologique du travail ? [« Le travail contre nature »]

Un péril inédit

L’humanité se trouve dans une situation inédite. Elle doit en effet faire face depuis la fin des années 1960 à des périls grandissants qui ont leur source dans son mode de vie. La liste est longue : diminution rapide du stock planétaire d’énergie fossile, réduction des surfaces de sols arables, pollutions de l’air et des eaux, réchauffement climatique, disparition d’espèces animales et végétales, insécurité nucléaire, etc.

Histoire du travail, Le travail contre nature

Le travail, une notion anthropologique et culturelle [« Le travail contre nature »]

Depuis le XIX° siècle, les paléontologues sont à la recherche de l’origine de l’homme. Pour mener à bien cette quête, ils affrontent simultanément deux difficultés. La première pourrait sembler la plus redoutable. Il leur faut en effet trouver, sur toutes les terres émergées et sur une longue échelle de temps, des traces matérielles de ces « hommes », c'est-à-dire des squelettes et des crânes, si possible entourés de restes (des outils, des objets, des peintures ou des gravures, des graines, des os d’animaux, etc.) permettant de connaître le contexte immédiat de leur vie. Mais, c’est la deuxième qui va nous intéresser, car elle croise notre objet. Partant d’une espèce connue, l’homme moderne, ils doivent remonter le temps. Ils voient ainsi progressivement disparaître ou s’atténuer des caractères distinctifs de cet homme et se rapprocher des lignées voisines : les homo néanderthalis, d’abord, puis les australopithèques, enfin les paninés avec qui nous aurions un ancêtre commun vieux de sept millions d’années et qui donneront de leur côté les grands singes africains. Mais dans ce voyage à rebours, ils s’interrogent en permanence sur ce qui spécifie l’homme.

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